Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du avril, 2015

À la rescousse des médias, partie 2: la radio

La radio se meurt. Drôle de façon d'entamer un billet de blogue, non? Disons en fait que la radio vivote, mais que nous sommes loin de son lustre et de son importance d'antan, surtout lorsqu'il est question de journalisme radio. Pour la deuxième partie de notre série Hugo sauve le monde depuis son appartement en rez-de-jardin , voici quelques suggestions pour transformer l'univers radiophonique et mieux assurer sa survie. Tout d'abord, une précision: je n'écoute plus la radio, du moins plus pour y trouver un divertissement musical. Si je me rappelle encore m'être posté à plusieurs reprises devant la chaîne stéréo familiale, le doigt sur la fonction d'enregistrement du lecteur cassette, dans l'espoir d'attraper l'une de mes pièces préférées de l'époque pour pouvoir la réécouter ensuite à loisir, voilà plusieurs années que je me suis tourné vers le web pour y trouver ces mêmes chansons. Mon radio-réveil ne sert plus qu'à me tirer

Le plus pire meilleur métier du monde

Et c'est reparti pour un tour. C'est reparti pour cette grand-messe de dénigrement de la profession de journaliste, surtout chez les médias papier, alors que les reporters sont constamment présentés comme des représentants d'une espèce menacée, aussi vieux que les dinosaures et aussi dépassés que la chaîne Blockbuster. Aujourd'hui, c'est le pénultième site d'affichage d'offres d'emploi CareerCast qui stipule, "enquête" à l'appui, que la profession de journaliste écrit est la "pire profession" de 2015, en raison des faibles perspectives d'emploi, de la fuite des revenus dans l'industrie et du salaire qui est grignoté petit à petit. Selon le site web, reporter est ainsi un domaine d'emploi dont les débouchés sont pires que ceux des bûcherons, des gardiens de prison, des photoreporters... et même des soldats. Comme prévu, mes collègues se sont empressés de commenter et de partager le lien à tout vent sur

#ConférenceDePresseEnCours

La publication, dans l'édition de samedi du Devoir , d'un sondage indiquant que la population est majoritairement opposée au mouvement de grève étudiante, devrait, espérons-le, entraîner une reprise en main des leaders des diverses associations.  Sans vouloir me prononcer sur le fond de la question, il est indéniable que le mouvement étudiant d'opposition à l'austérité souffre d'un flagrant problème d'image médiatique, et comme il n'y a plus les Léo Bureau-Blouin, les Martine Desjardins et les Gabriel Nadeau-Dubois du "printemps érable" de 2012, l'ASSÉ, la FEUQ, la FECQ et tous les autres peinent à tenir le fort. De mémoire, les mouvements étudiants, épris d'idéalisme et partisans d'une idée romantique d'une certaine "révolution", considèrent majoritairement les médias, ces représentants du quatrième pouvoir, comme autant de pantins à abattre du gouvernement en place. Cette logique de confrontation à tout prix ser

À la rescousse des médias, partie 1: les journaux

Alors que la situation ne semble pas s'améliorer dans le domaine de la presse écrite au Québec (ni ailleurs, à bien y penser), et que l'optimisme semble avoir pris du plomb dans l'aile, tandis que le gouvernement Couillard fête son premier anniversaire, j'ai décidé de me remuer un peu plus les méninges et de vous faire part de quelques pistes de réflexion concernant l'avenir des médias. Voici donc, en plusieurs parties, le résultat de cette cogitation, de cette agitation des neurones. Les solutions présentées ici ne sont sûrement pas toutes pratiques, ni même réalisables, même si j'ai tenté, la majorité du temps, de demeurer réaliste et d'offrir des idées qui pourraient être accomplies sans transformer la province en une utopie journalistique ou en engageant trop avant les capacités financières de l'État ou de ses citoyens. Comment sauver les journaux? Principales victimes de la crise des médias et de la migration des annonceurs vers le web, les