«Unimpressed Hugo is unimpressed.» L'expression, lancée par une amie sur les réseaux sociaux et ressortie depuis à de très nombreuses reprises, résume en quatre mots ce que je ressens malheureusement trop souvent lors d'événements culturels, ou en critiquant une oeuvre cinématographique, un livre, un film... Bref, lorsque je fais mon travail de journaliste culturel. Déjà, j'entends venir les commentaires disant que les critiques ne sont jamais contents, qu'ils prennent plaisir à casser de l'artiste, et qu'ils font carrément preuve de snobisme ou de pédanterie en dénigrant des spectacles pourtant bien souvent fort appréciés du public. En gros, une bonne partie des commentaires péjoratifs recensés par l'écrivaine Catherine Voyer-Léger dans son excellent essai Métier: critique . Mais là où Voyer-Léger parle de la «trois-étoiles-et-demie-sation» de la critique en affirmant que toutes les oeuvres, ou presque, sont suffisamment bonnes pour mériter cette c