Il fallait s'y attendre: La Presse a annoncé jeudi la suppression de près de 160 postes , une semaine après avoir signé l'arrêt de mort de son édition papier à partir de janvier 2016. Et c'est une bonne nouvelle. Bonne nouvelle, en effet, parce qu'il était plus que temps que les gens de chez Gesca se fassent pousser une paire de couilles et aient enfin le cran d'agir en tant que bons dirigeants d'entreprise. Ce coup de balai dans la racaille, dans les postes temporaires et, dans certains cas, dans les rangs des gens les plus récemment embauchés - et sans doute les plus jeunes en général - se faisait diablement attendre depuis trop longtemps. En tant que bons capitalistes, en tant que gens qui aiment que la société fonctionne bien et que tout tourne rondement, vous ne viendrez pas me faire croire que c'était une bonne idée de garder le papier, non? Ça coûte cher, faut transporter tout ça, les gens dans l'impression ont souvent beaucoup d'an