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Messages

Affichage des messages du septembre, 2015

Il était temps!

Il fallait s'y attendre: La Presse   a annoncé jeudi la suppression de près de 160 postes , une semaine après avoir signé l'arrêt de mort de son édition papier à partir de janvier 2016. Et c'est une bonne nouvelle. Bonne nouvelle, en effet, parce qu'il était plus que temps que les gens de chez Gesca se fassent pousser une paire de couilles et aient enfin le cran d'agir en tant que bons dirigeants d'entreprise. Ce coup de balai dans la racaille, dans les postes temporaires et, dans certains cas, dans les rangs des gens les plus récemment embauchés - et sans doute les plus jeunes en général - se faisait diablement attendre depuis trop longtemps. En tant que bons capitalistes, en tant que gens qui aiment que la société fonctionne bien et que tout tourne rondement, vous ne viendrez pas me faire croire que c'était une bonne idée de garder le papier, non? Ça coûte cher, faut transporter tout ça, les gens dans l'impression ont souvent beaucoup d'an

La Presse envoie valser son édition papier

Chose promise, chose due: La Presse  annonçait mercredi la disparition de son édition papier , quelques années après l'arrivée de La Presse+, qui était éventuellement appelée à succéder au quotidien imprimé. Comme le mentionnent le texte de l'éditeur Guy Crevier et mon propre article sur la question publié sur Pieuvre.ca , la version numérique du quotidien de la rue Saint-Jacques serait "plus efficace" que la version papier, avec plus de 400 000 consultations de l'application par semaine. Et comme la version papier semble représenter un fardeau financier insurmontable pour Gesca, adieu le papier, à l'exception de la version du samedi, la fameuse "grosse Presse". Bon choix? Mauvais choix? Gesca s'était engagée dans la voie de la disparition progressive du papier en lançant en grande pompe la version pour tablettes. Plus d'un journaliste au Québec et ailleurs a sans doute avalé de travers en apprenant que La Presse+ serait gratuite, per

Élections: le grand moment de solitude

Le journalisme a (trop) souvent le dos large: après tout, nous devons non seulement respecter les codes de conduite parfois sévères imposés par nos propres organisations, mais aussi nous astreindre aux attentes d'un public qui en veut toujours plus, et ce alors que les ressources consacrées à la recherche de faits et de la vérité (TM) se réduisent comme peau de chagrin. Cela est encore plus vrai en contexte électoral, alors qu'on s'attend à ce que le "quatrième pouvoir" influence correctement la campagne en fonction des divers enjeux. Et avec 78 jours d'agonie perpétuelle - heu, de campagne électorale fédérale -, la tâche est imposante. Pour se payer une bonne tranche de rigolade, il est donc nécessaire de lire des textes légers, écrits par des gens qui n'y connaissent probablement pas grand-chose. Prenez cette lettre ouverte publiée dans Le Devoir  en date d'aujourd'hui, 1er septembre de l'an de grâce 2015. Intitulé Élections: la pres