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Messages

2016 lue et frissonnée

Un an! Enfin, presque un an, à quelques jours près. Pratiquement 365 jours (et un quart) sans publier de billets sur ce blogue. Pas que l'actualité médiatique n'ait pas regorgé de nouveautés, de développements et de nouvelles raisons de sortir ses torches et ses fourches, mais passer son temps à se plaindre, ça finit par peser sur le moral. Je me voyais cependant mal sauter dans 2017 en votre compagnie sans revenir quelque peu sur certains moments qui m'ont marqué au cours des 12 derniers mois. Un palmarès sans ordre précis, et qui omettra probablement plusieurs événements. Mes excuses à l'avance. Le grand ménage de Rogers S'il était nécessaire d'obtenir une nouvelle confirmation du fait qu'au sein de certains grands conglomérats, les médias servent principalement de débouchés pour les annonceurs, la transformation en profondeur de la branche médiatique de Rogers l'a offerte sur un plateau d'argent. Non seulement plusieurs publications angl
Messages récents

Souriez, votre journal vous surveille!

Nouvelle année, nouveaux kilos à perdre, mais surtout, nouvelles gaffes médiatiques. Ce qu'il y a de bien, avec un bêtisier, et surtout avec le monde des médias, c'est qu'il ne semble jamais manquer de matériel. C'est parti, donc, pour une année 2016. Plongeons allègrement dans le vif du sujet, comme on plonge dans des restants de tourtière. Le Telegraph  et la vie privée Moment de stupéfaction, lundi, alors que BuzzFeed annonçait que le quotidien britannique The Telegraph  avait installé de curieux petits boîtiers à chacun de ses postes de travail. L'utilité de ces gadgets? Vérifier si, en tout temps, les journalistes étaient à leur poste. Les appareils employés, produits par une compagnie appelée OccupEye (la pognez-vous?), fourniraient une "analyse automatisée de l'utilisation des espaces de travail" . Cela permettrait à la direction du journal d'avoir accès à un système qui est "ultrasensible, tout en étant ultrafiable lorsqu'

L'Empire, les réfugiés et le poil

Nous revoici, bande de petits canaillous, alors que décembre refuse obstinément de montrer le bout de son nez, et que les foules en liesse se précipitent pour voir Star Wars: The Force Awakens.  Comme j'ai moi aussi mes billets, mais seulement pour une séance prévue samedi, nous avons amplement le temps de nous regarder dans le blanc des yeux et d'éplucher une autre cargaison d'étrangetés et de bouffonneries médiatiques. Je m'en voudrais, d'abord, de ne pas revenir sur le cinquième débat des candidats à l'investiture républicaine, diffusé mardi soir sur les ondes de CNN. Pas de gaffe des médias à proprement parler, mais la formule à sept candidats permet difficilement d'avoir des débats allant au-delà des accrochages entre deux candidats. La situation est encore plus étrange lorsque lesdits candidats s'appellent par leur prénom, mais se cassent mutuellement du sucre sur le dos. Le clou de la soirée? Donald Trump disant vouloir "pénétrer Intern

Vous et moi contre la bunch

Moi aussi, je me suis ennuyé de vous. Mais arrêtons-là ces effusions qui tendent à s'éterniser, et entrons de nouveau dans le vif du sujet. Histoire de passer pour autre chose qu'un jeune vieux grincheux obsédé par le "c'était mieux avant", j'ai décidé de modifier quelque peu la formule de ce blogue. Après tout, il faut convenir du fait que les bonnes nouvelles sont rares en journalisme, et ce depuis fort longtemps. Depuis un peu avant le début de mes études dans le domaine, en fait, ce qui ne rajeunit certainement pas personne. Nouvelle formule, donc, avec une perspective un peu plus humoristique qu'à l'habitude. Au lieu de nous apitoyer sur notre sort collectif, journalistes désabusés que nous sommes, nous allons nous attarder aux bouffonneries, situations hilarantes et autres moments cocasses ou tristement cocasses en lien avec ces médias que nous aimons tant (détester). Prêts? On décolle. Star Wars  et les menaces de mort Non, il ne s

Biden et le coït même pas entamé

Faut-il y voir une nouvelle faille dans la structure des réseaux de nouvelles 24/7? L'annonce de mercredi voulant que le vice-président américain Joe Biden ne se lance pas dans la course à l'investiture démocrate en vue de la présidentielle américaine n'a pas surpris grand monde , et était aussi attendue que la notification voulant que nous sommes précisément le jour où Marty McFly et Doc Brown sont arrivés dans la version futuristique de Hill Valley, dans Retour vers le Futur 2 . Dans les deux cas, on en parle depuis très longtemps, et après un demi-sourire, on est vite prêts à passer à autre chose. Dès les premières rumeurs, en fait, il était facile de prévoir que M. Biden se tiendrait tranquillement sur les lignes de côté: tout d'abord, analystes et observateurs s'entendent depuis le tout début que la course se jouera entre Hillary Clinton et Bernie Sanders. L' establishement  contre la frange gauche du parti. La femme contre le socialiste du Vermont.

Mélanchon et le droit de pogner les nerfs

Événement un peu surréel en France, cette semaine, alors que Jean-Luc Mélanchon, ancien candidat à la présidentielle française, a "pété une coche", comme on dit en bon québécois, et s'en est pris vertement aux journalistes de la chaîne BFM qui s'indignaient des violences entourant l'annonce de la suppression de près de 3000 postes chez Air France. Rappelons qu'à l'annonce de ces compressions au sein du transporteur aérien français, des employés en colère s'en sont physiquement pris aux dirigeants de l'entreprise. Les images de ces derniers fuyant la foule, chemise en lambeaux, ont fait le tour du monde. Alors que plusieurs médias ont profité de l'incident pour affirmer que cet éclat de violence nuirait à l'image de la France à l'étranger, et donc aux investissements essentiels alors que l'économie de l'Hexagone bat de l'aile depuis belle lurette, l'homme de gauche prenait position aux antipodes de cette attitude.

Bill Nye, les anti-science et la taloche en arrière de la tête

Histoire d'échapper à la grisaille qui semble avoir englouti le monde journalistique, il serait de bon goût de trouver une bonne nouvelle à nous mettre sous la dent. Après tout, qui ne voudrait pas retrouver le sourire? C'est d'ailleurs l'occasion idéale, puisque les grandes chaleurs sont derrière nous et que l'on peut enfin plier le climatiseur pour un rangement facile sous le lit. Pour se dérider un peu, donc, ou du moins retrouver un peu de coeur au ventre, je suis tombé sur une discussion menée dans le cadre du Nightly Show , une émission de fin de soirée animée par Larry Wilmore, un ancien correspondant du Daily Show . Le tour de table en question, qui portait sur la possible découverte d'eau liquide à la surface de Mars, regroupait le vulgarisateur scientifique Bill Nye et deux autres intervenants. En plus, bien sûr, de l'animateur. Ce qui fait sourire, ce n'est pas la façon ridicule dont ces deux autres intervenants ont fait étalage de